LES NOMS DU SAINT ESPRIT
Le Saint-Esprit est DIEU
A. Il est une personne
Avant de pouvoir démontrer que le Saint-Esprit est Dieu, il faut d'abord établir qu'il est une personne et non une simple influence ou puissance divine, ce qui sera prouvé par les arguments suivants:
1) Des pronoms personnels sont employés à son sujet. Bien que le terme grec pour esprit soit neutre, Jésus, dans Jn. 14.26 et 16.31s., a employé le pronom démonstratif masculin "il" (celui-là) en parlant du Saint-Esprit.
2) Il est appelé le Consolateur. Ce terme est appliqué aussi bien au Saint-Esprit Jn. 14.16, 26; 15.26; 16.7) qu'à Jésus-Christ Jn. 14.16; 1 Jn. 2.1), et puisqu'il exprime la personnalité lorsqu'il est appliqué à Jésus-Christ, il doit en être de même lorsqu'il est appliqué à l'Esprit.
3) Des caractéristiques personnelles lui sont attribuées. Il a les trois éléments essentiels de la personnalité: l'intelligence (1 Co. 2. 11), le sentiment (Ro. 8. 27 ; 15. 30) et la volonté (1 Co. 2. 11).
4) Il accomplit des actes personnels. Il régénère Jn. 3. 5), enseigne Jn. 14.26), rend témoignage Jn. 15.26), convainc Jn. 16.8-11), conduit dans la vérité Jn. 16. 1$), glorifie Jésus-Christ Jn. 16. 14), appelle l'homme à servir (Ac. 13. 2), parle (Ac. 13.2; Ap. 2.7), dirige les hommes dans leur service (Ac. 16.6s.), intercède (Ro. 8.26), sonde tout (1 Co. 2.10) et opère toutes choses (1 Co. 12. 11).
5) Ses liens avec le Père et le Fils sont ceux d'une personne. C'est le cas dans la formule baptismale (Mt. 28. 19), dans la bénédiction apostolique (2 Co. 13. 13) et dans sa fonction dans l'Église (1 Co. 12.4-6; voir aussi 1 Pi. l.1s.; Jud. 20s.).
6) Il peut être traité comme une personne. On peut le tenter (Ac. 5.9), lui mentir (Ac. 5.3), l'attrister (Ép. 4.30; És. 63. 10), lui résister (Ac. 7. 51), l'insulter (Hé. 10. 29) et le blasphémer (Mt. 12.31s.).
7) Il est distinct de sa propre puissance (Ac. 10.38; Ro. 15.13; 1 Co. 2.4). Tout cela prouve que le Saint-Esprit est une personne et non une simple influence.
B. Il est Dieu
Il n'est cependant pas une simple personne. Il est une personne divine. Cela peut être montré de différentes manières:
1) Des attributs divins lui sont reconnus. Il est éternel (Hé. 9.14), omniscient (1 Co. 2. 10s.; Jn. 14. 26; 16.12s.), omnipotent (Lu. l.35) et omniprésent (Ps. 139.7-10).
2) Des oeuvres divines lui sont attribuées, telles la création (Ge. 1.2; Job 3).4; Ps. 104.$0), la régénération Jn. 3.5), l'inspiration des Écritures (2 Pi. 1.21; voir aussi Ac. 1.16; 28.25) et la résurrection des morts (Ro. 8.11).
3) La façon dont il est associé au Père et au Fils prouve non seulement sa personnalité mais aussi sa divinité, comme dans la formule baptismale (Mt. 28. 19), la bénédiction apostolique (2 Co. 13. 13) et l'administration de l'Église (1 Co. 12.4-6).
4) Les paroles et les oeuvres du Saint-Esprit sont considérées comme les paroles et les oeuvres de Dieu (comparer És. 6.9s. avec Jn. 12.39- 41 et Ac. 28.25-27; Ex. 16.7 avec Ps. 95.8-11; És. 63.9s. avec Hé. 5.7-9; Ge. 1.27 avec Job 33.4).
5) Finalement, il est expressément appelé Dieu (Ac. 5.3s.; 2 Co. 3.17s.). D'autres noms divins lui sont également donnés (comparer Ex. 17.17 avec Hé. 3.7-9; et 2 Ti. 3. 16 avec 2 Pi. 1.21).